Cette journée est l’occasion d’informer sur la maladie de Lyme mais également de soutenir les personnes atteintes par cette maladie.
Maladie de Lyme ?
La maladie de Lyme, nommée « Borréliose de Lyme », est une maladie bactérienne.
Elle est multiviscérale (pouvant affecter divers organes) et multisystémique (pouvant toucher divers systèmes). Elle évolue sur plusieurs années ou décennies.
Avec le printemps et l’été, les tiques font leur grand retour, et avec elles le risque de la maladie de Lyme.
Par sa morsure, la tique peut véhiculer la maladie de Lyme, c’est-à-dire la “borrelia burgdorferi”. Entre 10 et 20% des tiques seraient porteuses de cette bactérie.
Grande imitatrice, cette maladie est parfois mal diagnostiquée ou même ignorée, volontairement ou non, par le milieu médical.
Mais les malades souffrent et leurs vies sont parfois bouleversées physiquement et / ou mentalement.
Une errance médicale qui affecte le malade mais aussi son entourage familial impuissant.
Non ou mal soignée et sans guérison spontanée au premier stade, après une éventuelle phase dormante, cette maladie peut à terme directement ou indirectement affecter la plupart des organes humains, de manière aiguë et/ou chronique avec des effets différents selon les organes et les patients, et finalement conduire à des handicaps physiques et mentaux.
Des séquelles et rechutes sont possibles. Les critères diagnostiques, les dépistages, les traitements, comme l’aspect chronique de cette maladie font actuellement l’objet d’une controverse dans le monde médical, entre experts mondiaux.
Les malades doivent se battre contre ce fléau mais également contre certains médecins qui refusent de reconnaitre leur impuissance et préfèrent parler de troubles psychologiques.
Mais comment une petite bête fait elle pour nous mordre?
Mieux vaut Prévenir que Guérir !
Lors de vos balades restez prudent face à ces petites bêtes et n’oubliez jamais les consignes suivantes :
- Avant de se rendre en forêt, se vêtir de vêtements longs, couvrant bras et jambes, bas de pantalon fermé par élastique ou dans les chaussettes
- En revenant de forêt, inspecter minutieusement l’ensemble du corps (y compris aisselles, plis de la peau, cuir chevelu…).
- Les tiques n’aiment pas les huiles essentielles notamment la lavande, le romarin.
(En mettre quelques gouttes sur les poignets et les chevilles)
Aie, je suis piqué !
- Retirer la tique sans attendre car plus le temps de fixation est long (> 24 à 48 heures), plus le risque de transmission de la bactérie augmente.
- Utiliser pour la retirer un tire-tiques
- Ne pas utiliser de produit sur la tique (ex: éther, essence…).
- Après l’extraction, désinfecter le site de la piqûre et surveiller la zone pendant au moins 6 semaines.
La technique d’appliquer (alcool, éther, huile…) sur la tique pour l’endormir ou l’asphyxier est obsolète, elle fait régurgiter le contenu de son estomac et augmente le risque d’infection.
Une tique peut pondre jusqu’à 3000 œufs
Témoignage:
“C’était un jour de juillet 2010…..certainement ( on ne saura jamais!) mais les premiers symptômes n’apparaitront qu’en octobre (Épisode de fièvre à 40°C sans raison = c’est viral!)
Le premier diagnostic viendra en février de l’année suivante seulement.
Suivront des années d’errance médicale, de périodes de souffrances, d’impuissance face à ce fléau.
Et cela dure depuis 13ans maintenant avec des périodes de rémissions (mais tellement courtes)!
Alors qu’il aurait suffit d’une bonne prise en charge dés le départ!………aujourd’hui nous vivons un jour après l’autre….
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